16h20, un terrain vague, Gentilly.
La pensée n’a pas toujours besoin de mots, pas seulement. Elle se voit, elle se dessine en mouvement, tracée par nos corps qui dansent ; tracée peut-être aussi (qui sait ?), par le mouvement d’une plante, la courbe sinueuse de sa croissance, par la couleur d’une pierre ou le saut d’un chat. Car peut-être la matière pense-t-elle et le visible est-il son langage ? Les choses nous murmurent des actions possibles.
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