et autres histoires...
CRÉATION 2004 - 2005 cie les souliers rouges
DURÉE : 1H20
TEXTE, CHORÉGRAPHIE ET MISE EN SCÈNE : Nadia Vadori Gauthier
AVEC : Daniel Berlioux, Marjorie Hertzog,
Benjamin Julia/Olivier Luppens, Gaëtan Peau,
Nadia Vadori Gauthier
CRÉATION MUSICALE: Bruno Lasnier
ARRANGEMENTS ET CRÉATION SONORE : Sébastien trouvé
ENREGISTREMENT : Sumo Studio
CRÉATION GRAPHIQUE : Laurence Gaignaire
RÉALISATION VIDÉO : Olivier Klein et Nadia Vadori Gauthier
MONTAGE : Olivier Klein et Sou Abadi
ACCESSOIRES : Rosalie Loew, Céline Naud et Philippe Naud
CRÉATION LUMIÈRE : Philippe Sazerat
DÉCOR : Valérie Grall
COSTUMES : Claire Gauthier Vadori
ADMINISTRATION DE PRODUCTION : Mélanie Camenen
PRESSE : Olivier Saksik
Les contes sont le ciment de ce spectacle qui s’est construit en associant le texte, la chorégraphie, la vidéo, les images de synthèse et la musique électronique. C’est une
histoire fantastique de théâtre dansé, avec des acteurs assez fous pour croire aux mirages, une histoire multiple, nocturne et insensée, une histoire d’amours et de revenants pour les détraqués
que nous sommes.
“La Légende de la femme squelette” est un ancien conte inuit que Nadia Vadori a très librement adapté. Elle s’est interessée à la part trans-générationnelle du secret qu’il contient et l’a reliée
à des thématiques contemporaines. Elle s’est inspirée également de plusieurs autres sources, contes, mythe d’Ophélie...
Le conte de la femme squelette sert de trame narrative. Son déroulement est traversé à plusieurs reprises par l’irruption d’histoires et de personnages satellites qui portent en eux les symptômes
du non-dit lié à cette légende.
Dans cette constellation fantastique et humoristique de personnages décalés, poétiques ou perdus, un personnage (interprété par Daniel Berlioux) est différent des autres. Il nous livre une danse
étrange ou schizophrène ou tendre, raconte son histoire, celle de la femme squelette...
On ne sait pas s’il est vivant ou mort, en chair ou en esprit. Témoin de plusieurs âges, il a connu la femme squelette quand elle était enfant, avant qu’elle ne soit jetée du haut de la falaise,
il y a une éternité de cela...
TÉLÉRAMA
2 février 2005 - Cathy Bisson
C'est un conte inuit propagé depuis la nuit des temps ou presque, la légende de la femme squelette, que la chorégraphe multicasquette Nadia Vadori a (très librement) réécrit pour le mettre entre les mains de musiciens, de vidéastes et de comédiens qui dansent. Et dans la bouche d'un conteur, personnage sans âge, poétique et torturé, qui a connu, aimé, perdu et cherche la "femme squelette". Retour sur la légende d'hier et l'une des digressions que Nadia Vadori met en scène aujourd'hui. La légende : (...) La digression amoureuse : "Dans les jeux de séduction, on va un peu à la pêche sans savoir où on met les pieds. souvent pour se retrouver avec quelque chose de plus compliqué que prévu, qui pourra nous faire battre en retraite. Mais quand on fuit quelqu'un, on ne se pose jamais la question de savoir si nous ne l'avons pas vraiment pêché, entraîné malgré lui derrière nous. Et puis on se rend compte que la fuite ne règle rien, qu'on ramène tout ça chez soi. Alors que si on s'approche de l'autre, on lui rend sa liberté, ce qui pourra déboucher - ou pas - sur une histoire commune.
TÉLÉRAMA
9février 2005 - Cathy Bisson
et d'écrans vidéo, l'homme, manipulateur de textes et d'objets dit l'histoire d'une femme qu'il aurait croisée. "La femme squelette", sortie d'une légende inuite que la multiartiste chorégraphe Nadia Vadori adapte très librement à coups de digressions et d'associations d'images, oniriques et drolatiques. Des élucubrations visuelles où l'on plonge comme dans un rêve éveillé, embarqués par une bande-son tour à tour atmosphérique et fougueuse, face à des danses d'enfants-adultes ou de squelettes, de couples qui se harponnent et se poursuivent... en deux mots: aquatique et épidermique.
LE PARISIEN - édition 77
Janvier 2005 - Hervé Sénamaud
La prolifique et éclectique compagnie les Souliers Rouges frappe de nouveau un grand coup avec sa toute dernière création
« La femme squelette » (...). La chorégraphe et metteur en scène Nadia Vadori, a très librement adapté un ancestral conte inuit pour aboutir à une oeuvre pluridisciplinaire :
la danse bien sûr, mais aussi le texte, la vidéo, les images de synthèse et la musique électronique sont des parties essentielles de ce spectacle résolument ancré dans le 21ème siècle.
(...)
Servie d'une pléiade de danseurs d'artistes inventifs, la « Femme squelette est donc une très belle ode à la danse et donc à la vie.
LA TERRASSE
Janvier 2005 - E. Dubourg
(...) Nadia Vadori (...) réunit sur scène une danseuse à la fois diaphane, espiègle et arachnéenne, des comédiens impliqués dans le texte et le geste, un montage son et un travail d'images boulimiques. (...) Un rythme s'installe (...) dans une atmosphère poétique de trouvailles lumineuses. Un authentique conte d'hiver pour tous publics.
L'AVIS D'EVENE.FR
28 jan 2005. - M.Le Coultre
Nadia Vadori nous offre un spectacle proche du "théâtre-dansé". Cette femme squelette est une légende ancienne... et pourtant tout y est moderne. La chorégraphie, bercée par la musique et le jeu de lumières, est omniprésente et devient texte. Les acteurs s'y donnent corps et âmes pour nous faire ressentir chaque émotion, chaque geste ; tout y est gracieux. En tant que spectateur, on ne peut que se laisser capter par cette atmosphère, cet aura. On se laisse emporter, transporter par cette histoire, on est captivé, subjugué.
MARIANNE-EN-LIGNE.FR
Elodie Vialle
Décalé et novateur, « La femme squelette » met en scène un conte ancestral...et fait de la danse le seul repère d'un monde déstructurant.
Nadia Vadori revisite cette légende inuit dans un spectacle à la fois joué et dansé, et où les acteurs se taisent pour mieux faire parler leur corps. (...) La raison du spectateur s'égare dans ce monde où plus rien n'est réel. Il doit, à l'image du pêcheur,reconstituer un à un les fragments de « La femme squelette » et « imaginer une autre réalité pour ne pas voir cette femme mourir du haut des rochers », comme le conseille le conteur. Car si l'image de la femme squelette revient sans cesse, le spectacle, comme la vie, doit continuer. Le passé ne doit pas nous empêcher de communiquer, et la danse peut insuffler un rythme à nos vies, comme le suggère Nadia Vadori dans un spectacle poétique et enchanteur.
A VOIR A LIRE
mercredi 26 janvier 2005 - Georges Ghika
Nadia Vadori construit un spectacle total où s'entrecroisent danse, vidéo et poésie. Pénétrant et magnifique.
A partir de ce simple conte,
de toute la symbolique qui s'y rattache et en ajoutant, affirme-t-elle, d'autres mythes, Nadia Vadori crée une véritable cosmogonie sur la scène. Mêlant danse, vidéo et poésie, elle nous parle de
l'enfance, de la création, de l'infiniment grand ou de l'infiniment petit avec une réelle délicatesse et sans qu'il soit indispensable de tout comprendre. Juste se laisser emporter par ses
sentiments... Sans négliger l'humour, elle arrive à mettre en relation le visible et l'invisible, le commencement et la fin, la sensualité et la difficulté d'exister.